Flore vasculaire rare et endémique de la péninsule de l’Edough (Nord-Est algérien)

Numéro de la revue: 26
Auteurs: Tarek Hamel1, Ratiba Seridi1, Gérard de Bélair2, Abderachid Slimani1& Brahim Babali3
1Laboratoire de Biologie Végétale et Environnement. Université Badji Mokhtar, BP12, 23000, Annaba, Algérie.
2Laboratoire de recherche sur les zones humides (LRZH). Université Badji Mokhtar, BP12, 23000 Annaba, Algérie.
3Laboratoire d’Ecologie Végétale/Botanique. Université Aboubaker Belkaid, BP119, 13000 Tlemcen, Algérie.

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Résumé

En ambiance méditerranéenne, la péninsule de l’Edough (Nord-Est algérien) abrite un cortège appréciable d’espèces rares d’intérêt biogéographique. Ces espèces sont d’autant plus vulnérables et menacées, que leurs habitats y  subissent les assauts répétés d’une perturbation anthropique dans un contexte de réchauffement climatique, d’où elles tiennent leur valeur patrimoniale. Aussi leur conservation nécessite la réalisation d’inventaires floristiques dont dépend l’efficacité de toute mesure conservatoire. Dans cette optique, la diversité floristique de la péninsule de l’Edough, a révélé l’existence de 394 taxons  appartenant à 91 familles et 276 genres. Les résultats présentés dans ce travail concernent uniquement les plantes endémiques, rares ou menacées.
La catégorie des rares représente 7.86 % de la flore étudiée, soit 31 taxons, et 2.53 % des espèces sont très rares (soit 10 taxons). Dans la péninsule de l’Edough, nous avons dénombré 24 espèces endémiques dont 22 espèces sont endémiques du Maghreb, et 2 espèces sont strictement endémiques de l’Algérie.

Mots clés : Flore vasculaire – Péninsule de l’Edough – Conservation – Inventaire floristique – Endémique.